• Films

    Popcorn :D

    Car dans un film comme dans la vie, tout est possible.

  • Crédits: Affiche d'Encanto, Walt Disney Studios

    RésuméLa famille Madrigal est extraordinaire. Non seulement ils vivent dans une maison magique, un "Encanto", au cœur d'une forêt cachée en Colombie, mais ce même endroit à doté tous les enfants de la famille d'un pouvoir. Tous, sauf Mirabel. Mais lorsque cette dernière découvre que la magie est en danger, elle prend les choses en main pour la sauver.

     

     

    Non, il n'y a pas d'aventure épique à la recherche de la magie perdue dans ce nouveau Disney, ce qui a quelque peu bouleversé mes attentes! Après tout, un film qui met en avant une famille extraordinaire ne pouvait se permettre d'être une aventure ordinaire.

    Encanto est très centré, vous l'aurez compris, sur la famille, mais d'une manière différente qu'avait pu le faire Coco avant lui. Ici, on s'attarde sur la pression familiale; le secret de famille, le rejet, l'obsession à ne pas décevoir et à rendre fier. La famille Madrigal se cache derrière des murs magiques pour paraitre parfaits (ce qui m'a d'ailleurs fait légèrement penser à la chanson Dollhouse de Melania Martinez). Ce décalage entre l'être et le paraitre est un thème au cœur du film, et malheureusement au cœur de la vie bien souvent, et présent à travers les deux sœurs Isabela et Luisa.

    Encanto, c'est un film profond, empli de réflexion et de symboles, qui ne manquera pas de vous émouvoir. En 1h43, Disney réussi avec brio à transmettre son message ; acceptez vous, acceptez ceux que vous aimez comme ils sont, car cette différence rend tout le monde spécial.

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    Bon. J'ai vu A Silent Voice hier, et c'était tellement beau que j'étais juste OBLIGE d'écrire un article dessus.

    Donc, je pensais au départ que Silent Voice traitait de l'histoire d'amour entre Shoya et Shouko (Nishimiya), mais je me suis (presque) royalement trompée. L'histoire principale tourne autour de la valeur de la vie et de la communication. Nishimiya est malentendante et ne s'exprime uniquement par écrit ou en utilisant le shuwa, le langage des signes. De mon point de vue, elle se sert aussi de sa condition pour ne pas communiquer ses véritables émotions. On l'a voit majoritairement en train de sourire, y compris lorsque ses camarades la persécutent. Elle souffre énormément, et elle le cache. C'est d'ailleurs ce qui agace Ueno, et Shoya au début du film, puisqu'ils sont en même classe de primaire.

    Nishimiya se déteste, elle s'excuse tout le temps, passe son temps à remercier même les plus méchants et pardonne tout. Si le personnage de Nishimiya est si attachante, c'est notamment parce que son comportement est répandu au sein des jeunes adolescentes. Pour ma part, en tout cas, je m'excusais tout le temps et je donnai toujours raison à celles et ceux qui se comportaient mal avec moi. C'est peut-être aussi pour cela que j'ai autant aimé le film.

    Mais le personnage central n'est autre que Shoya, principal harceleur de Nishimiya, puis harcelé par la suite par ses mêmes camarades. Suicidaire, il apprend le shuwa pour s'excuser auprès de Nishimiya des années plus tard, avant de mettre fin à ses jours. Mais il ne se suicide pas; et c'est son évolution, qui, sans spoiler, est la plus intéressante à observer tout au long du film.

    Intéressons nous maintenant à Kawai.

    Kawai Miki

    Déléguée, fille modèle et populaire, elle aide Nishimiya lors de son arrivée dans la classe mais cela ne dure pas puisqu'elle ne fait rien pour arrêter son harcélement: elle y participe même en riant aux moqueries subient par Nishimiya et en disant du mal dans son dos. Elle n'assumera aucunement ses actes, mettant l'entière responsabilité du harcélement sur le dos de Shoya et d'Ueno.

    Kawai a donc tout du personnage détestable. Et honnêtement, elle l'est. Elle m'a tellement énervé pendant tout le film! Et pourtant, avec du recul, je ne la déteste pas autant. Elle semble vouloir devenir amie avec Shoya, bien qu'elle précise que c'est Masiyama -dont elle semble amoureuse- qui veuille devenir ami avec eux. J'ai l'impression qu'elle se sert de lui comme d'une carapace pour cacher son envie de se rapprocher de Shoya et de Shouko. Le fait qu'elle ait voulu aider Nishimiya au départ, bien qu'elle ne l'ait pas soutenue ensuite, c'est un comportement que l'on retrouve absolument partout. C'est un personnage qui semble grandement prêter attention aux regards des autres, et se faisant elle a probablement été inspiré par leur comportement. Ne voulant pas se retrouver seule, elle a préféré suivre le troupeau et n'en a pas assumé les conséquences. Un personnage réalise donc.

     

    Un film émouvant, des graphismes sublimes, magnifique à voir. C'est une ode à la vie, une réflexion sur soi-même, qui vous attend dans ce film. Alors allez y, prenez la main que ce film vous tend, et sortez de ce voyage grandi et souriant.

     

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  • Kiki la petite sorcière

    Véritable chef d'oeuvre du célèbre Hayao Miyazaki des Studios Ghiblis, la sorcière Kiki en aura emporté plus d'un avec elle dans son voyage initiatique.

    Kiki est donc une sorcière, âgée de 13 ans, qui doit, en guise de rite de passage à l'age adulte, passer une année seule dans une ville étrangère. Accompagnée de son chat noir Jiji, avec qui elle peut parler, elle trouve une petite ville avec vue sur la mer: Koriko. Kiki rencontre très vite une boulangère, Osono, qui lui propose de travailler pour elle en tant que livreuse.

    Ce fut le tout premier film des Studios Ghibli que j'ai regardé, et il reste mon préféré de tous. C'est un film magnifique, aussi bien au niveau du visuel (malgré le fait qu'il soit un peu vieux, cela n'est pas un problème et on s'y habitue rapidement) qu'au niveau de l'histoire. Trouver sa place, trouver ses capacités, ce sont les thèmes principaux de ce film, et ils touchent tout le monde. Certains passages sont assez émouvants (OK j'avoue, je suis sensible, j'ai pleuré) et on s'attache très rapidement à cette jeune sorcière. Un autre personnage, Ursula, une artiste-peintre, est très inspirante aussi, notamment lorsqu'elle raconte à Kiki son choix de devenir peintre, les difficultés qu'elle a connu et notamment comment elle a cru voir sa passion pour la peinture s'envoler, avant de revenir.

    Je vous recommande donc à fond ce film, tous les ingrédients sont réunis pour que Kiki La Petite Sorcière soit succulent, reste à savoir s'il vous emportera vous aussi dans un somptueux voyage à travers vous-même.

     

    Kiki la petite sorcière

     

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